Louer une voiture ou utiliser les transports locaux ? Il n’y a pas de bonne réponse à cette question, car tout dépend du pays où l’on se trouve et de nos compagnons de voyage.
Dans certain cas, il est impossible d’envisager de choisir les transports locaux. On n’a pas trop d’option lorsqu’on voyage avec une personne à mobilité réduite ou bien dans un pays à haut taux d’accidents routiers. Mais lorsqu’on a le choix, comment déterminer comment se déplacer?
Pour
1. On sauve sur les coûts
Pas besoin de contracter une assurance supplémentaire, d’avoir un permis international (nécessaire dans la plupart des pays) et d’acheter de l’essence.
2. On peut s’y reposer
On peut s’y détendre ou admirer le paysage. L’Amérique du sud à un des réseaux d’autobus le plus étendu que j’ai eu la chance d’expérimenter. Des bus fréquents et confortables à toute heure du jour et de la nuit. En Argentine, les sièges se baissent jusqu’à 160°. De plus, un repas est souvent inclus dans le prix du billet. Miam!
3. On peut y dormir
En train, pour les trajets de nuit, on a souvent le choix entre un banc ou un lit superposé en fonction de la classe choisie.
4. On peut y planifier notre intinéraire
Il faut toujours maximiser notre temps libre.
5. On est moins stressé
On évite tout le stress qui vient avec la conduite automobile. Pas besoin de se renseigner sur les règles de conduites qui peuvent être différentes d’un pays à l’autre ou de toujours rester attentif à la route pour être certain de ne pas manquer sa sortie. Le GPS n’est pas toujours utile, car souvent, pour se rendre à un attrait touristique, il faut sortir des routes pavées inscrits sur ces petites machines. Ne surtout pas oublier la conduite à gauche pour l’Angleterre et l’Australie, pour ne nommer que ceux-ci. Tout un défi quand on ne l’a jamais vécu.
6. On n’a pas à se soucier des heures de trafic
On a droit à une voie réservée lorsqu’on se déplace en bus et aucun trafic possible sur les rails de train ou en bateau.
7. Accidents
On les évites et on évite d’en causer. La fatigue, le fait de chercher son chemin ou tout simplement hésiter sur une manœuvre, peut causer un accident.
8. Chicane
Une femme et un homme dans une voiture pour une longue période de temps, chicane de couple à prévoir. Je pense que ce point devrait être en numéro 1.
Contre
1. On a moins de latitude
On est contraint à un horaire préétabli. Horaire pas commode comme au Portugal où il n’y a pas de départ tôt le matin ou tard en soirée pour certaines villes touristiques, retard sans explication ou annulation d’un trajet à la dernière minute. Il faut donc planifier en conséquence et toujours avoir un plan B ou C.
2. Lieu de départ excentré
Même si c’est assez rare, mais parfois, les gares de bus ou de train ne se situe au coeur du centre-ville. On doit alors considérer le taxi pour faire l’aller-retour.
3. Problème de communication
On n’est pas toujours fluent dans la langue du pays que l’on visite, ce qui peut entrainer de petites frustrations. Il m’est arrivé d’être arrêté sur le bord de la route pendant 2h en Équateur sans savoir ce qui se passait. Au moins, on nous a offert un petit snack pour nous faire patienter. Pour régler ce problème, vous pouvez jetter un oeil sur mon article qui traite de l’apprentissage d’une nouvelle langue.
4. Vols
Certains trajets sont plus dangereux que d’autres et les vols dans les bus de nuits sont monnaie courante. Il faut toujours rester sur ces gardes.
5. Moins de confort
Aux heures de pointe, il peut être périlleux de s’aventurer dans les bus ou métros. Et si on décide de choisir une compagnie plus abordable ou de prendre la 3e classe pour sauver des sous, on a aussi moins de place à notre disposition.
6. On doit trainer nos valises
Les routes de pierres sont bien jolies au regard, mais beaucoup moins lorsqu’on doit s’y déplacer avec nos valises.
7. Limitation en fonction de nos bagages
On est souvent restreint en quantité, poids et grandeur. Vaut mieux se renseigner avant le départ.Train : souvent restreint avec le compartiment du haut. Bus : n’ont pas tous une soute à bagage. Bateau/traversier : on doit souvent conserver nos bagages avec nous. En Égypte, les valises sont attachées au toit de la fourgonnette lors d’un trajet de 3h dans le désert. Au Pérou, il y avait tellement de vague sur le lac Titicaca qu’on a failli chavirer, ils nous auraient été impossibles de bouger avec notre sac à dos sur les genoux.
8. Trafic
Parfois, même avec des voies réservées, on doit subir le trafic aux heures de pointe, surtout lorsqu’on se déplace en bus.
Conclusion
Personnellement, je préfère le transport local. J’aime le contact avec les gens du pays et voir comment les gens se déplacent journalièrement. Cela ajoute un petit plus à mon expérience de voyage.
Si je pouvais louer une voiture avec chauffeur au même prix ça pourrait peut-être être différent!
Et vous, que préférez-vous ?